E. Ferrière : « un club pour tous, 1 équipe pour chacun »

E. Ferrière : « un club pour tous, 1 équipe pour chacun »

L’ancien coordinateur général a succédé à François Grégoire à la présidence de l’USLCF. Eric Ferrière ne met pas les pieds en terre inconnue, loin de là. A l’origine du projet club sur trois ans qui va guider son mandat, il revient pour nous sur ses objectifs, les axes de travail et les valeurs qu’il souhaite encore développer, les priorités sur lesquelles il va falloir mettre l’accent. Un seul but, que l’USLCF reste le club phare de la Presqu’île.


Suite à la démission de François Grégoire, Vous avez été élu  président de l’USLCF…

« Si ce n’était pas une grosse surprise, ce n’était pas programmé ! Je suis venu au club il y a cinq ans, d’abord comme en aidant comme papa de joueur, puis dirigeant de sa catégorie, puis à l’école de foot avec Gérald.  François m’avait sollicité au début de l’année car il était conscient que le club s’était développé avant tout sportivement mais qu’il avait besoin de structures administratives et financières plus solides. Il m’avait demandé de l’épauler et je tiens à lui rendre hommage pour tout ce qui a été accompli, avec Nicolas Sahnoun, sous sa présidence. Après sa démission, plusieurs personnes sont venues me voir pour me demander de prendre le relais. Cela s’est fait de façon naturelle, pour mener à bien le projet du club sur trois ans que nous venions d’élaborer.

Quinze jours après, quelles sont vos premières impressions ?

On a un beau club. On a 360 licenciés, dont 240 enfants e moins de 18 ans, ce qui est une richesse. Avec une équipe première en CFA2,  une réserve B en Promotion d’honneur, des équipes de jeunes au niveau régional, c’est un club qui, sur le plan sportif, a atteint des niveaux très élevés, proportionnellement à la population. Maintenant, la réalité, c’est de donner des fondations plus solides pour que le sportif puisse continuer à évoluer sereinement. Il y a du travail à faire.

Ce mandat, c’est celui de la continuité ?

François et son équipe, dont une grande partie continue avec moi, ont écrit sur ces dix années, la première saga de l’USLCF. A nous d’écrire la deuxième. Il y a une certaine continuité et aussi des évolutions, qui apparaissent dans le projet club sur trois ans, écrit avec Gérald Cid. Je souhaite qu’il y ait une base de bénévoles beaucoup plus importante et aussi plus technique. Nous devons mieux nous entourer sur le plan juridique, l’administratif, la trésorerie car une association doit répondre à de plus en plus de règles. Toutes les compétences sont bienvenues. 25 dirigeants pour 360 licenciés, c’est peu.

Parlez-nous de ce fameux projet club ?

L’idée, c’est « un club pour tous, une équipe pour chacun ». Chez les 6-13 ans, on est arrivé au maximum de l’accueil, quantitativement. L’idée a été d’engager de nouveaux éducateurs, et donc d’engager un gros plan de formation. L’objectif est que, quand ces enfants sortent de l’école de foot, ils poursuivent dans nos équipes à onze grâce à la qualité de l’apprentissage et de l’accueil qu’ils ont reçu. Et que chacun d’eux trouve une équipe qui lui convient. Cela peut aussi se faire vers le futsal, l’arbitrage, le beach soccer, des pratiques diversifiées encouragées par la Fédération. Au niveau des bénévoles, je souhaite que chacun puisse s’épanouir. Le cumul de tâches use les gens, c’est pourquoi il faut être plus nombreux et mieux qualifiés. Enfin, pour tout l’environnement, nous voulons continuer à créer des événements, attirer du monde. Les matches de la première attirent entre 350 et 500 personnes, c’est qui est énorme par rapport à notre population. Nous sommes dans le Top 5 au niveau national ! Il y a une vie autour des matches, avec les soirées, les animations et en dehors, comme le goûter de Noël, Halloween, les tournois. Je rappelle que les trois valeurs du club sont le respect, le dépassement de soi et la convivialité.

Halloween, c’est bientôt. Quel est le programme ?

Cette année, on va faire ça sur deux sites. La journée au Cap Ferret, avec plein d’animations. Le soir, il y a le match contre Aurillac et ensuite, une soirée sympa, avec un repas original, un DJ. On veut que ce soit un moment de fête et de partage, ouvert sur tous nos villages, les autres associations.

Quel est votre premier chantier ?

Le club et l’école de foot ont une bonne image, la commune a une bonne image, il faut s’en servir. Nous devons développer absolument nos ressources financières par des partenariats privés et je crois que pas mal d’entreprises pourraient s’associer à nous pour en retirer des bénéfices en terme d’image. Quand on compare notre budget à celui des autres clubs, on est loin derrière. La Mairie nous aide beaucoup mais seulement vers l’école de foot. A nous de trouver des partenaires qui partagent nos valeurs et pas seulement une annonce publicitaire. C’est un gros travail. Des bénévoles nous ont rejoint dans ce sens. Mais nous commençons à avoir une notoriété importante, avec le site et Facebook. Pour le terrain, avec Bernard Martin, j’ai un vice-président délégué. Moi, je vais m’attacher à l’administratif et au financier.

L’équipe Première connaît des difficultés…

Elle reste notre vitrine. Avoir une équipe en championnat national, c’est clairement une fierté. Les joueurs sont investis dans le club, ils sont aussi éducateurs. Cette année, l’objectif est le maintien. Je crois qu’on n’a pas pris conscience à l’intersaison de la difficulté de la transition. Quatre joueurs partis du CFA à la L2, c’est beaucoup ! Cette équipe a démarré avec beaucoup de pression, elle se construit. Je remarque qu’après avoir perdu à la dernière minute, cela fait deux fois que nous gagnons à la dernière minute. C’est peut-être le déclic. Il y a aussi l’aventure coupe de France, où l’équipe peut écrire sa propre histoire. Réponse dimanche soir ! »

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