Suite et fin de l’interview du président de l’USLCF, Eric Ferrière, sur le bilan de la saison.
Un point sur les autres équipes ?
Je dois évidemment remercier Gérald Cid et toute l’équipe technique pour le travail qui est fait. Nos U14 et U17 jouent niveau Ligue. La saison prochaine, il y aura aussi une équipe U15. En foot animation, ça se débrouille très bien. La compétition est moins importante que la formation et l’USLCF reste le club phare du secteur. L’école de foot, c’est 250 enfants ! Dans presque toutes catégories, on a un binôme d’éducateurs. L’encadrement est primordial. Deux nouveaux éducateurs vont partir en formation. En fait le seul objectif qui n’a pas été atteint était la montée de l’équipe C. Mais le démarrage a été tellement compliqué, dans le staff comme pour les joueurs, que c’est devenu impossible. On garde cet objectif pour la saison prochaine. Quatre niveaux d’écart avec la B, c’est trop.
Les passerelles entre les différentes équipes sont indispensables ?
Oui. Ça a bien fonctionné avec nos U19, qui sont en plus majoritairement des « Première année ». Leur apport a été déterminant chez les Seniors. Souvent, ces joueurs sont étudiants à Bordeaux. Ils sont moins disponibles, il y a le problème du transport. Or, nous voudrions que nos équipes Seniors conservent leur composition de joueurs formés au club. On réfléchit à des moyens de transport communs. Et nous voulons aussi élargir au niveau des jeunes le recrutement, pour fédérer autour d’une culture club.
Les Féminines ont fêté leur première année d’existence en Seniors…
C’est une grande satisfaction. Ça marche, grâce au staff, Jennifer, Manu, Vincent. Nous voulons bien sûr continuer à consolider cette équipe, la faire progresser. Et aussi développer, derrière, le football féminin chez les jeunes. C’est un travail de plusieurs années, avec l’ambition de constituer des équipes jeunes 100% féminines.
Au-delà du plan sportif, l’USLCF a continué à se structurer ?
Oui, c’est un grand plaisir. Depuis deux ans, le nombre de bénévoles a doublé. Nous sommes une cinquantaine aujourd’hui. Sans eux, rien ne serait possible. La saison n’a pas toujours été simple, même si elle a fini en feu d’artifice. Si ça n’a pas explosé dans les moments difficiles, je pense que c’est aussi parce que le club peut s’appuyer sur des vraies valeurs, sur des fondations composées par les hommes et les femmes bénévoles qui les composent. J’ai beaucoup de reconnaissance pour eux. »
Leave a Reply