Prin-Pénalva: un passage de témoin au top

Si le départ de Maxime Prin est regretté au club, il n’était pas question de laisser le travail accompli à l’école de foot, être freiné dans sa progression et sa structuration.

Les dirigeants de l’USLCF n’y sont pas allés par quatre chemins en proposant à André Pénalva de s’investir encore un peu plus pour poursuivre cette mission. Quel club peut rêver mieux que l’ancien formateur des Girondins de Bordeaux à ses côtés ?

Avec nous, Maxime et André prennent le temps et font le point sous la forme d’une interview croisée

Comment voyez-vous cette fonction de RTJ (responsable technique des jeunes) ?

Max : « Le responsable de l’école de foot doit s’occuper de l’aspect administratif de son fonctionnement et de l’aspect sportif. A notre niveau, on reste sur le renforcement des structures et il y a toujours beaucoup à faire, même si du travail a été accompli avant moi. Il y a eu l’école de foot féminine, les labels jusqu’au dernier, le Label Élite jeunes, le travail avec Andernos sur l’équipe Nord-Bassin, la belle image du club reconnu pour son travail.

Plus généralement, l’objectif, c’est un éducateur/1 équipe, sachant qu’on fonctionne beaucoup en binôme, notamment parce que certains éducateurs sont également joueurs et donc pas forcément disponibles le dimanche. 1 équipe pour chaque catégorie, avec un staff. Notre objectif pour chaque équipe, c’est de faire progresser le club et le joueur. Il faut garder à l’esprit que ce jeune joueur peut faire partie du vivier qui renforcera nos équipes seniors. »

André : « Je ne serais pas un RTJ comme l’est Max, tout simplement parce que j’ai un travail à côté. Donc la manière de s’organiser sera différente. Max était à plein temps, très présent. Moi, je serai moins là donc je vais nommer des responsables par secteur : foot à 5, foot à huit, foot à 11, foot féminin et je m’appuierai sur eux. »

TEAM

  • Responsable André Pénalva
  • Foot à 5 Tim Hoste
  • Foot à 8 En cours
  • Foot à 11 Philippe Lucas
  • Féminines Nathan Moreau

Quelles sont les lignes directrices qui animent l’école de football, ici à Lège-Cap Ferret ?

Max : « Il y a une identité USLCF. elle existait avant moi, grâce à l’énorme travail de mes prédécesseurs et j’ai essayé de la maintenir, en y ajoutant ma patte, peut-être une plus grande exigence. Je n’a pas eu de modèle, je regarde les matches, les façons de travailler du National à la Ligue des Champions, sans distinction. Mais ce je suis sûr d’une chose, c’est qu’il faut prendre du plaisir au travers du foot. Avoir envie de venir aux entraînements. Et sentir que l’on progresse en même temps qu’on évolue, du foot à 8 au foot à 11. A l’USLCF, on insiste sur la récupération de la balle, le football de transition. Comprendre qu’on n’est pas obligé de faire 20 passes pour marquer, mais qu’il faut être en mouvement, pour anticiper la perte du ballon. Après, je ne suis pas quelqu’un de directif. »

André : « Je compte de mon côté m’appuyer sur ces responsables, lors de réunions que je chapeauterai. On travaillera sur des programmes, mais je souhaite qu’ils soient autonomes. J’ai des idées fortes en matière de football mais tout doit découler d’échanges entre nous. Surtout, je veux conserver cet esprit familial qui est une force. Il faut, comme disait Max, que les enfants soient heureux de venir, et de revenir à l’entraînement, que leurs parents soient contents. C’est un marqueur de l’USLCF. »

Max

Je suis venu à l’USLCF en tant que joueur, c’est ici que j’ai pu passer mes diplômes et devenir éducateur, puis RTJ. De cela, je suis reconnaissant, même redevable.

Aujourd’hui, après un cycle de trois ans comme RTJ, j’ai le sentiment d’avoir fait le tour. J’ai envie de retrouver le terrain, de façon plus directe. Je ne pense pas pouvoir apporter plus au club, et inversement. Je suis donc convaincu qu’André fera mieux que moi. Je n’ai aucun regret, je suis tranquille.

André

Je tiens beaucoup à mettre l’accent sur l’esprit de combativité, de clocher au bon sens du terme. Il faut que l’USLCF redevienne le club où il est difficile de venir gagner. Je voudrais que les jeunes défendent LEUR club. Et ça participera à développer l’esprit de compétition, qu’on doit posséder avec le plaisir de jouer, ça va de pair. Et c’est possible !

Les éducateurs travaillent beaucoup sur les projets de jeu, chacun aura le sien mais qui s’inscrira dans une certaine continuité. Qu’on sache qu’à Lège, on joue « comme ça ».

Et puis, je voudrais qu’on s’occupe du bien-être de chaque enfant. Ce n’est pas évident avec 300 licenciés mais il faut faire progresser chaque enfant, individuellement, en plus du collectif, s’intéresser à lui, à son évolution. Et ce dès les U6.

Enfin, à mon arrivée, j’a été surpris de l’implication des joueurs seniors dans le projet éducatif. C’est très important pour moi. C’est un principe du club auquel je suis très attaché et je veux veiller à ce que ça continue. Le club, avec Bernard Martin, Eric Ferrière, propose des choses, permet de passer des diplômes, de trouver une formation, un apprentissage. C’est énorme. Il ne faut pas que ça se perde. Mathéo Eppert, Thomas Pénalva, Lamine Fall, Antoine Touraine, Quentin Valadié, Samuel Jourde, Enzo Delbart, Kevin Kopphy, Nathan Moreau, Anthony Scribe, Océane David et aussi Marine Duclaud et Adelie Moreira sont impliqués pour perpétuer cette tradition magnifique. C’est une motivation pour les jeunes, ça crée une énergie et une identité locale.

 

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