De Cognac à Lège, le chemin était tout tracé ?
Après deux saisons en DH à Cognac, j’ai voulu changer d’air. La deuxième saison a été beaucoup plus difficile que la première. On s’est maintenu difficilement mais sur le plan relationnel, je ne trouvais pas de plaisir. J’ai dit stop. En formation pour le certificat d’entraîneur d’optimisation de la performance, j’ai rencontré Jérôme Dauba (l’actuel entraîneur des féminines des Girondins) qui m’a dit que Jordan Galtier cherchait un entraîneur pour la saison à venir. On a échangé, je suis venu voir le club, les dirigeants, les installations et comme ça s’est bien passé, j’ai sauté sur cette opportunité.
Qu’est-ce qui a compté dans votre choix ?
Les relations étaient très importantes. Je suis même venu à la fête du club pour rencontrer le maximum de personnes. Pour moi, c’était fondamental avant de m’engager. J’ai découvert un club accueillant, ça s’est super bien passé avec Jordan, les éducateurs, les dirigeants, les joueurs ensuite. Maintenant, on est impatient que la compétition commence.
A quelques heures de la reprise, comment se dessine cette saison ?
On ne sait pas grand-chose sur les adversaires, les clubs. On a choisi de se focaliser sur nous, sur nos joueurs. On a pris du temps pour mieux connaître nos joueurs, avec les entretiens individuels par exemple. Avec la préparation effectuée, je trouve qu’elle se dessine bien. Il y a eu des bonnes choses sur les cinq matches amicaux, pas seulement au niveau des résultats. Dans le contenu et l’état d’esprit. Ce groupe a de la qualité, des valeurs aussi. C’est important pour durer sur tout un exercice.
Vous commencez fort, avec deux réserves pro, Niort et Bordeaux…
Et quatre déplacements sur les six premiers matches ! Cela peut paraître difficile, mais ça peut être aussi très excitant. Deux éléments, Velez et Dupuy, vont nous manquer jusqu’à la 6e journée, car ils ne sont pas qualifiés. Un bon début est important pour lancer la dynamique, on le sait. Le groupe a vraiment beaucoup travaillé pour être prêt le 20. Il est impliqué, à l’écoute et ambitieux. C’est intéressant pour le travail, forcément.
Quel sera le visage de cette équipe ?
Avant, on a mis l’accent sur l’état d’esprit. J’ai bien compris que l’USLCF est un club familial, où le respect du comportement, des valeurs doit être fondamental. Ensuite, on a mis l’accent sur le plaisir, donc de développer du jeu. On va essayer de jouer au foot, de prendre le jeu à notre compte. Repartir de derrière, relancer propre, ne pas balancer devant, essayer de récupérer le ballon vit et haut, ce sont des principes qu’on essaie de mettre en place. Après, il ne faut pas tomber dans l’excès non plus, on ne va pas mettre quatre buts tous les weekends. Notre philosophie, c’est plus gagner 5-3 que 1-0, même si c’est moins sympa pour les défenseurs.
Et votre objectif ?
L’idée, c’est de faire un bon parcours partout. Il y a beaucoup de challenges passionnants mais le premier, c’est de se maintenir vite, pour envisager d’autres choses ensuite. Il y a eu beaucoup de changements, de staff, de joueurs, il faut que ça prenne. »
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