Quand on est jeune, foot et devoirs ne font pas toujours bon ménage. C’est ainsi depuis longtemps. Mais au sein du club, depuis la saison dernière, le mariage des deux a bien fonctionné, même s’il est mis entre parenthèses en raison du Covid-19. Tout un concept…
La formule parentale lapidaire « Fais tes devoirs, sinon tu seras puni de football » a vécu ! Du moins, à l’USLCF. car, depuis l’an dernier, plutôt que de choisir l’un ou l’autre, ou de négliger le moins agréable à pratiquer des deux, il est possible de concilier passion du ballon rond et travail scolaire. Et ce, au cœur même de la structure.
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Mais pourquoi ? Pour qui ? Comment ? L’idée, c’était de favoriser la mise en place d’un projet innovant et efficace, applicable rapidement, afin de permettre aux jeunes joueurs et joueuses du club d’être doublement productifs. Puis, dans « école de football », il y a « école »… donc, la formule prend ici tout son sens. « Cette académie, c’est un concept que nous avons lancé l’année dernière, partant du principe que nous ne sommes pas simplement qu’un club de foot, et que nous sommes là pour, je dirais, avoir un rôle socio-éducatif », indique avec conviction Éric Ferrière, vice-président délégué à l’école de football.
Voilà pour l’idée de base. Quand celle qui a été mise en place partait d’un constat élémentaire…
Pari réussi et gros succès
Vu que le mercredi matin les écoles primaires n’ont pas cours, il a semblé judicieux de proposer aux enfants des catégories U8 à U11, de passer la matinée ensemble… Soit une demi-journée séquencée, avec des aides aux devoirs (dispensées par des parents) et un entraînement technique quasi individuel. C’est-à-dire avec un éducateur pour trois enfants environ, et un mode proche du cours particulier… Après le déjeuner collectif, place à des ateliers socio-éducatifs, en relation avec le programme éducatif fédéral. Au menu : sensibilisation à l’environnement, à la nourriture et à différentes choses…
Le pari est gagnant puisqu’écoliers-footballeurs et dirigeants y trouvent leur compte. « Nous avons appliqué ce programme lancé par la Fédé et nous avons connu un gros succès, à tel point que des clubs extérieurs sont venus nous voir, pour essayer de dupliquer ça, confie Éric. Ça a vite marché et on a toujours voulu le faire en réduit… Disons que les parents ne payaient que la participation aux repas. Et ça a été vraiment un gros succès. »
Malheureusement, l’initiative a été mise à l’arrêt en raison des contraintes liées au Covid-19, et aux confinements de populations successifs. Mais cette « prestation de service », qui va « au-delà du simple cadre du football » et accessible à tous, mérite une deuxième chance. C’est le souhait le plus cher des dirigeants du club, pour une académie qui, si elle n’est pas déclarée d’utilité publique, est d’une grande aide pour ceux qui en bénéficient.
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